Le sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie, Vladimir Petkovic, a entamé les préparatifs pour la reprise des qualifications de la Coupe du Monde 2026.
Le technicien suisse effectue un suivi minutieux des joueurs algériens évoluant dans les différents championnats européens, arabes et en Ligue 1 professionnelle algérienne. Son objectif principal est de bâtir une feuille de route claire afin de permettre aux Verts de décrocher leur qualification pour le prochain Mondial, après deux éditions ratées. L’Algérie entamera l’année 2025 par deux confrontations en mars prochain dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Les Verts affronteront d’abord le Botswana à Gaborone, avant de recevoir le Mozambique à domicile. Ces deux rencontres seront déterminantes pour conforter la position de l’Algérie en tête du groupe et renforcer ses chances de qualification. Petkovic espère que son équipe pourra engranger six points lors de ces deux rendez-vous, afin de s’assurer un parcours solide dans ces qualifications.
Les défis auxquels le coach doit faire face
À deux mois du début des matchs, Petkovic se trouve confronté à plusieurs défis, notamment en raison de la situation de certains cadres de l’équipe nationale. Quelques joueurs connaissent une baisse de régime ou un manque de temps de jeu dans leurs clubs respectifs, ce qui suscite l’inquiétude du sélectionneur suisse. Cependant, d’autres affichent une grande forme. L’ailier Saïd Benrahma traverse une période d’incertitude avec l’Olympique Lyonnais. Le club français, en difficulté financière, a décidé de le placer sur la liste des transferts afin d’équilibrer ses comptes. Cette situation a impacté la place de Benrahma dans la formation de Pierre Sage, le nouvel entraîneur de l’OL. Lors de la dernière rencontre face à Brest, Benrahma n’a joué que les dix dernières minutes, soulevant des questions sur son état de forme.
Benrahma, Zerrouki, Oukidja ont deux mois pour rebondir
Cette baisse de temps de jeu préoccupe Petkovic, qui insiste sur la nécessité pour ses joueurs de bénéficier de régularité en club pour espérer une place en sélection. Le milieu de terrain de Feyenoord, Ramiz Zerrouki, est également en difficulté. Depuis le début de la saison, il fait l’objet de critiques en raison de ses performances jugées en deçà des attentes. Lors du dernier match face à Utrecht, Zerrouki a été titularisé, mais son rendement est resté moyen. Des médias néerlandais rapportent que Zerrouki pourrait sortir des plans de l’entraîneur Arne Slot ou envisager un départ du club. Cette situation inquiète Petkovic, qui considère Zerrouki comme un élément clé de son milieu de terrain. Toutefois, la persistance de ces contre-performances pourrait pousser le sélectionneur à réévaluer ses choix. Le gardien Anthony Mandrea a retrouvé la compétition avec le Stade Malherbe de Caen en Ligue 2 française après une absence de deux mois. Par ailleurs, la situation d’Alexandre Oukidja n’est pas plus rassurante. Le portier du FC Metz a perdu sa place de titulaire et se contente désormais d’un rôle de doublure.
Des solutions, il en existe !
Face à ces circonstances, Petkovic pourrait être contraint d’explorer de nouvelles options pour renforcer le poste de gardien de but. Benbot, Guendouz et même Zeghba pourraient facilement tenir le rôle. Il est clair que Vladimir Petkovic prévoit de convoquer les joueurs les plus en forme pour les rencontres de mars, en privilégiant ceux qui bénéficient d’un temps de jeu régulier en club. L’arrivée de nouveaux éléments, tels que Weiser, Dorval reste d’actualité. Cette approche vise à garantir un équilibre au sein de l’effectif algérien et à maximiser les chances de succès face au Botswana et au Mozambique. La période de préparation qui précédera ces matchs sera décisive pour le sélectionneur, qui devra trancher sur les joueurs à intégrer ou à écarter de sa liste. Avec un objectif clair : mener l’Algérie à la qualification pour la Coupe du Monde 2026 et restaurer la fierté nationale après des années de disette sur la scène mondiale.
