L'incontournable du football africain

Victoria Cueff, de la boutique du PSG au FC Espaly

[rt_reading_time label="Lecture :" postfix="min" postfix_singular="min"]
[rt_reading_time label="Lecture :" postfix="min" postfix_singular="min"]

Mercredi 15 janvier, le FC Espaly (N3) reçoit le tenant du titre et club de Ligue 1, le Paris Saint-Germain, au stade Marcel-Michelin de Clermont-Ferrand à l’occasion des 16es de finale de la Coupe de France.

Un match particulier pour Victoria Cueff, trésorière adjointe au club d’Espaly, mais aussi ancienne vendeuse à la boutique du PSG (2016-2017). Installée en Ile-de-France, elle aborde cette rencontre pour Africa Foot United.

Votre père Emmanuel Cueff a été président du Stade Rennais de 2002 à 2006, Est-ce à ce moment vous avez manifesté un intérêt pour le football ?

Victoria Cueff : Mon premier souvenir marquant en football remonte à la Coupe du Monde de 98, mais c’est évidemment au Stade Rennais que ma passion a commencé. Quelle aventure incroyable ! Je suivais mon père partout, j’assistais à tous les matchs à domicile et parfois à l’extérieur, qu’ils aient lieu le week-end ou en semaine. Bien que j’étais à l’école à Meudon, en région parisienne, je faisais régulièrement les allers-retours. On rentrait toujours dans la nuit, et le rituel c’était de débriefer dans la voiture, le match avec mon père. Plus les matchs avançaient et plus mes analyses étaient pertinentes. À la fin, je pensais qu’au foot. D’ailleurs, la pire des punitions que ma mère pouvait m’infliger quand j’avais de mauvaises notes, c’était de me priver de déplacement.

Mercredi prochain, le FC Espaly recevra le Paris Saint-Germain en Coupe de France, que représente cette rencontre pour vous sachez que vous avez travaillé dans les deux clubs ? Pensiez-vous qu’un jour les deux équipes se rencontreraient ?

J’ai effectivement travaillé une saison à la boutique du PSG et, surtout, j’ai grandi à Paris. Mais Espaly, c’est vraiment le club qui m’a fait grandir et qui m’a marquée. J’y ai vécu des émotions incroyables et j’y suis toujours très attachée. Mon cœur restera toujours rouge et noir, c’est une évidence. Cette rencontre, c’est surtout quelque chose d’exceptionnel pour un club comme Espaly. Je suis super contente déjà pour le président et sa famille, mais aussi pour les bénévoles, les supporters, les joueurs, et pour toutes les personnes qui ont contribué au projet du club. Ils le méritent tous vraiment !La Coupe de France, c’est ça qui est magique ! C’est pour vivre ces moments-là qu’on se donne à fond sur le terrain. C’est le Graal pour les joueurs amateurs, et cette année, c’est à Espaly que ça arrive. Mais bon, on a de belles étoiles au-dessus du Viouzou… elles y sont sûrement pour quelque chose (rires). 

Au FC Espaly, vous avez été dirigeante U18 (2018-2020) et au PSG vous étiez conseillère de vente en 2016-2017, quels souvenirs en gardez-vous et que vous ont apporté ces deux expériences ?

Deux expériences totalement différentes. Au PSG, j’ai vécu de très bons moments, l’équipe était super. C’était aussi l’époque où je faisais mes études en management du sport, et j’avais envie de m’impliquer dans le milieu sportif. 
À Espaly, c’était un univers totalement différent. J’y ai énormément appris, aussi bien sur le plan personnel que professionnel. J’avais des responsabilités multiples, j’adorais être sur le terrain, participer à la vie du club, mais aussi jouer un rôle de « maman » avec mes petits 18. On avait aussi beaucoup de mineurs isolés africains qui jouaient dans l’équipe, et j’ai beaucoup œuvré pour eux. La montée en R1 lors de la première saison reste un souvenir inoubliable. 
Humainement, je crois que j’ai beaucoup plus grandi là-bas que ce que j’aurais pu apprendre en restant à Paris.

Aujourd’hui en Île-de-France, avez-vous toujours un pied dans le football ?

Je suis de nouveau impliquée dans la direction du club, et je suis même trésorière adjointe. D’ailleurs, le 15, je serai sur le terrain en tant que responsable des Médias, et je m’occuperai de toute la communication en direct sur les réseaux sociaux du club pendant le match. Pendant deux ans, je n’étais plus licenciée d’Espaly, par souci de localisation. Mais, ne plus être sur les terrains, cela me manquait beaucoup ! Donc, dans l’entreprise dans laquelle je travaille, j’ai décidé d’organiser des tournois de fives en interne tous les mois avec mes collègues d’Île-de-France. C’est même devenu un rendez-vous incontournable ! Mais à terme, je sais que je retournerai dans le football. C’est un vrai objectif pour moi !

les dernières actualités

ARTICLES SIMILAIRES

         

Accueil

         

Chrono

           

Score

            

TV

             
DMCA.com Protection Status