La FIFA a dévoilé les rapports d’évaluation des rapports des candidatures des Coupes du Monde 2030 et 2034. Dans le dossier de 2030, on retrouve la carte des pays hôtes dont le Maroc et ses limites territoriales conventionnelles.
En se référant au calendrier de la FIFA, cette dernière devrait prononcer le 11 décembre prochain la désignation officielle des pays candidats des Coupes du Monde de 2030 et 2034. Il y a quelques jours, le 29 novembre dernier, la FIFA avait révélé les rapports d’évaluation des dossiers du trio Espagne-Portugal-Maroc pour l’édition 2030 et l’Arabie Saoudite pour 2034.
En consultant le rapport de 2030, 17 villes sont proposées pour accueillir les rencontres de la Coupe du Monde dont six sont marocaines, du nord au sud : Tanger, Rabat, Fès, Casablanca, Marrakech et Agadir.
Par ailleurs, la carte des trois pays affichés dans le rapport fait ressortir les frontières officielles et admises par l’ONU des trois pays, comme on le voit dans le document d’évaluation. Il en est de même pour les villes, où le Royaume du Maroc n’a pas mis dans le lot la ville d’Al Ayoun, souvent mise dans le lot, lorsqu’il s’agit d’événements continentaux par exemple.
D’où la question : pourquoi le Maroc use-t-il de deux cartes et de deux mesures ? Et pourquoi la CAF admet-elle sur le plan visibilité une carte non conventionnelle, à travers laquelle il y a des considérations politiques ?
Toujours est-il que ces données vont rajouter de l’eau à moudre dans un dossier objet d’un grand contentieux entre plusieurs parties (Fédération algérienne de football, USM Alger, Confédération africaine de football, fédération royale marocaine de football) et dont le Tribunal d’arbitrage du sport (TAS) de Lausanne ne tardera pas à donner son verdict.