Copa Libertadores : Le triomphe de Botafogo en Copa Libertadores restera gravé dans l’histoire du club et de la compétition. Mais ce succès n’a pas été une promenade de santé. Bien au contraire, le club brésilien a dû surmonter de nombreux obstacles pour inscrire son nom au sommet du football sud-américain.
Engagé dès le tour de qualification, Botafogo a dû passer par deux étapes éliminatoires pour atteindre la phase de groupes. Un effort colossal qui aurait pu entamer leurs forces, mais les vrais ennuis ont commencé lors de la phase suivante. Perdant ses deux premiers matchs de groupe, Botafogo se trouvait en mauvaise posture, bien loin des ambitions d’un futur champion. Pourtant, le club n’a jamais baissé les bras et a arraché la deuxième place de son groupe, synonyme de qualification in extremis pour les huitièmes de finale.
Des adversaires redoutables
La suite du tournoi a été un véritable chemin de croix. Opposé à des géants du continent, Botafogo s’est transformé en machine à renverser les champions. Palmeiras, Sao Paulo, Peñarol, et l’Atlético Mineiro, tous anciens vainqueurs de la Copa Libertadores, ont vu leur rêve s’effondrer face à un Botafogo déterminé. À chaque tour, les Brésiliens ont montré une résilience et une ténacité impressionnantes, repoussant leurs limites face à des adversaires au palmarès et à l’expérience intimidants.
Une finale historique
Pour la première fois de son histoire, Botafogo atteignait la finale du tournoi. La tâche ne s’annonçait pas facile, et elle s’est compliquée encore davantage lorsque l’équipe a été réduite à dix dès les premières minutes du match. Malgré cet handicap, les joueurs ont fait preuve d’un esprit combatif extraordinaire, se battant sur chaque ballon et défendant leur rêve avec acharnement. Après 17 matchs joués tout au long de la compétition, Botafogo a finalement soulevé le prestigieux trophée, marquant une page mémorable de son histoire.