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Copa Libertadores 2024 (Finale) : Botafogo sacré champion, après une victoire contre l’Atlético Mineiro

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Copa Libertadores 2024 : Grosse sensation à l’Estadio Monumental de Buenos Aires. A 10 contre 11, Botafogo s’est offert le scalp de l’Atlético Mineiro 1-3. C’est un match qui s’inscrit dans le cadre de la finale de la Copa Libertadores de 2024. Et pour la première fois Botafogo monte sur le toit de l’Amérique du Sud au niveau des clubs.

Botafogo, leader du Brasileirão, a sorti le grand jeu face à l’Atlético Mineiro qui est dans le ventre mou du classement sur le plan local. Dans ce derby délocalisé, le favori a tenu son rang en venant à bout de son adversaire 1-3. Sauf que le score ne reflète pas la physionomie du match. Réduit à 10 après l’expulsion de Gregore à la 2e minute, Botafogo a misé sur la qualité et l’intelligence de ses joueurs pour remporter cette finale.

Profitant de sa supériorité numérique, l’Atlético Mineiro a pris le match en main avec 78% de possession contre 22% pour Botafogo. Malgré ses conditions, Botafogo a réussi à ouvrir le score à la 35e minute par Luiz Henrique. Mais les noirs et blancs ont fait mieux en doublant la mise. Alex Telles sur penalty à permis à Botafogo d’aller à la pause avec deux longueurs d’avance. Le score à la mi temps est donc de 0-2 au profit de Botafogo.

A la reprise, les deux équipes ont affiché les mêmes clichés que la première partie. La domination de l’Atlético Mineiro passe à 80%. Cela leur a permis de réduire la marque 2 minutes après la reprise. Eduardo Vargas reprend dans la surface de réparation, un corner de Hulk pour le 1-2. Du côté de Botafogo, on s’est contenté de défendre, tout en procédant par des contres attaques rageuses pour surprendre l’adversaire.

Cela a marché, car à la 90 + 7, Juniors Santo scelle définitivement le sort de la rencontre en inscrivant le troisième but de la soirée. Botafogo s’impose finalement 1-3, et monte pour la première fois de son histoire sur le toit de l’Amérique du Sud au niveau des clubs. L’Atlético Mineiro va encore attendre avant de remporter son deuxième sacre, après celui de 1993.

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