Les Verts se sont contentés d’un match nul à Malabo face à la Guinée Equatoriale (0 à 0) dans un match où l’enjeu était absent et les deux sélections qualifiées à la prochaine CAN 2025 avant même le coup d’envoi.
Après la victoire la veille du Libéria sur le Togo (1 à 0), l’enjeu de ce match Guinée Equatoriale – Algérie a vraiment baissé d’un cran du fait que l’adversaire des Verts s’est retrouvé déjà qualifié pour la phase finale de la prochaine CAN TotalEnergies – Maroc 2025.
Malgré cela, on s’attendait à voir un match entre deux équipes libérées, notamment côté algérien où le sélectionneur national Vladimir Petkovic avait la possibilité de faire tourner son effectif en intégrant des joueurs qui n’ont pas beaucoup joué, surtout qu’avec le prochain match face au Libéria, se sont pratiquement les derniers de l’année et l’opportunité idéale pour préparer le mois de mars prochain et les sorties en éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Il n’en fut rien, puisque le coach national a aligné un onze à connotation défensive (en 3-5-2) et donc craintive, alors que par le passé les Verts prenaient souvent le jeu à leur compte et pesaient sur les défenses adverses, y compris en déplacement sur le continent.
L’essentiel était de ne pas encaisser et surtout ne pas perdre, comme en témoigne le nombre de tir lors de la première période, un seul et non cadré, et un seul corner obtenu après une vingtaine minutes de jeu.
Les Verts se contentèrent de redoubler les passes dans leur périmètre, jusqu’à l’abus et l’ennui. Devant, ni rythme, ni inspiration, ni profondeur, où l’on n’assistera qu’à de longues transversales en direction d’Amoura plutôt esseulé.
Quant au capitaine Ryad Mahrez et Saïd Benrahma, transparents, ils ont dû attendre l’ultime minute avant la pause pour se procurer la première et unique situation avec un centre du premier, mal intercepté par le second où le ballon finit dans les bras du gardien Jésus Owondo Ngua.
Par contre, la meilleure occasion est Equato-guinéenne lorsqu’Alexandre Oukidja sauve in-extrémis d’une main tendue une reprise moins appuyée de Nlavo Asué dans le temps additionnel (45’+2’).
En seconde période, Petkovic a dû changer d’entrée Rami Bensebaïni par Mohamed Amine Madani en raison de douleurs musculaires ressenties par le défenseur du Borussia Dortmund, tout en demandant à son bloc d’avancer en position médiane. Ce repositionnement a permis aux algériens d’avoir un léger ascendant sur leur adversaire, mais ce dernier ne tardera pas à reprendre la possession du ballon puis se procurer deux situations devant les buts : la première sur une frappe d’Omar Mascarell Gonzales (52’) et la seconde avec cette tête de Basilio Ndong (63’), les deux tentatives frôlèrent le montant droit d’Oukidja.
Au fil des minutes, on retombe sur le même scénario de la première période, malgré les changements opérés par les deux sélectionneurs. Le score ne bougera pas, même si le meilleur élément sur le terrain, Ramiz Zerrouki, a failli provoquer le hold-up parfait en forçant le gardien Jésus Owondo Ngua de s’y prendre à deux reprises pour éloigner l’unique danger des Fennecs dans le temps additionnel (90’+1’) d’un match vraiment à ranger au grenier des mauvaises prestations.
Lors de la 6ème et dernière journée de ce groupe E, les résultats des rencontres Algérie – Libéria et Togo – Guinée Equatoriale n’auront aucune incidence sur le classement final puisque les deux sélections qui se sont affrontées à Malabo sont déjà qualifiées.
Pour les Verts, il s’agira de bien terminer la phase des éliminatoires avec un succès au nouveau stade Hocine Aït Ahmed de Tizi-Ouzou et égaler le nombre de points obtenus lors de la campagne des qualifications de la CAN 2023 (avec 15 points) sous la conduite de l’ex-coach national Djamel Belmadi.