L'incontournable du football africain
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Tribunes – Football : Le ‘’tennis ball protest’’, le nouveau langage des supporters

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Né en Angleterre, comme le football, à Hull City, le phénomène du ‘’Tennis ball protest’’ est en train de prendre de l’ampleur un peu partout en Europe, une façon pour les tribunes de protester et de contester ls instances.

Lors de la précédente journée de championnat de Ligue 1 en France, deux rencontres, à savoir Angers – Paris Saint-Germain et Lens – Nantes, ont été brièvement interrompues à cause de jets de balles de tennis lancées sur la pelouse à partir des tribunes, une façon pour les supporters d’exprimer leur mécontentement en direction des dirigeants, notamment la Ligue de football professionnel (LFP).

Après les tifos ou les banderoles, qui sont toujours de mise, et qui permettent régulièrement aux supporters d’exprimer leurs opinions, transmettre des messages, condamner, contester ou honorer voire s’enthousiasmer, voici le temps de la ‘’pluie jaune’’, celle de ces centaines de balles de tennis jetées sur le terrain, provoquant l’arrêt du match pour permettre l’évacuation de ces objets intrus d’être ramassés et évacués.

La grogne monte des tribunes et les supporters n’acceptent plus les décisions, jugées à ‘’deux balles’’, prises par la LFP sur divers sujets, comme la programmation, les sanctions collectives au lieu de situer les groupuscules auteurs de troubles ou de dépassements, les salaires des dirigeants et leur train de vie et d’autres maux qui rongent le foot français, même en Ligue 2 où les manifestations sont plus nombreuses.

Et la France n’est pas la seule dans ce cas puisque cette mode a été déjà utilisée la saison dernière en Allemagne où les supporters ont arrêté plusieurs matchs sans violence, exprimant leur opposition à l’entrée d’investisseurs étrangers dans le capital de la Ligue allemande de football (DFL). 

La contagion a gagné d’autres pays, comme la Norvège où les supporters ont eu recours au jet de centaines de balles de tennis pour rejeter la VAR !

Quant à l’origine de ‘’tennis ball protest’’, il remonte à 1998 où il est attribué aux supporters du club anglais de Hull City qui sont entré en ‘’guerre’’ avec le propriétaire David Lloyd, ancien tennisman, l’accusant de profiter des revenus du club pour les réaffecter dans d’autres activités.

Après plusieurs semaines de contestation et de pluie de balles jaunes sur la pelouse, Lloyd décide de mettre en vente Hull City. Depuis, cette pratique a fait des émules, même si certains ‘’radicaux’’ estiment que cela fait enrichir les vendeurs de balles de tennis, que c’est du gaspillage et que les véritables actions sont à chercher ailleurs, comme priver les dirigeants du football d’argent, s’il y a vraiment une volonté pour faire changer les choses.

Boycotter les stades, les abonnements TV et le merchandising, sont des leviers plus pertinents pour freiner la folle inflation du football et amener les dirigeants à revoir leurs copies.   

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