La délégation camerounaise est arrivée à l’aéroport de Johannesburg hier à 20 heures. Trop tard pour pouvoir s’entraîner, alors qu’ils affrontent la Namibie cet après midi (14H) à l’occasion de la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2025.
Les rassemblements se suivent et se ressemblent pour l’équipe du Cameroun. Après avoir disputé la 2e journée en Septembre dernier à Kampala face au Zimbabwé(0-0) sans s’entraîner pendant 3 jours, les Lions vont récidiver cet après midi face à la Namibie, toujours dans des conditions aux antipodes du professionnalisme. Après de multiples tracasseries à Yaoundé, les Lions n’ont pas pu arriver en terre sud-africaine à temps, et par conséquent, n’ont pu effectuer ni la conférence de presse d’avant match, ni la séance de reconnaissance de l’aire de jeu.
Une scene lunaire à l’aéroport !
Les Lions Indomptables sont arrivés hier à l’aéroport de Yaoundé Nsimalen, lorsqu’il était 9 heures du matin. Ce n’est qu’au moment de l’embarquement que les équipes administratives de la fédération se sont rendues compte qu’un des 22 joueurs, en la personne d’Yvan Neyou, ne disposait pas de visa d’entrée sur le sol sud-africain, alors qu’il était déjà midi à Yaoundé. « Le Team Manager explique qu’il pensait que Neyou disposait d’un passeport européen, ce qui l’aurait exempté de visa au départ du Cameroun », nous confie une source à l’aéroport. C’est à ce moment qu’il a fallu engager des négociations entre la fédération, le ministère camerounais des relations extérieures et l’ambassade d’Afrique du Sud au Cameroun, pour obtenir en urgence un visa pour Neyou. La transaction va prendre 2 heures, et le vol des Lions sera ainsi retardé. Finalement parti du Cameroun peu après 14 heures, l’avion ayant à son bord les Lions Indomptables va finalement arriver à Johannesburg à 20 heures, heure locale.
Un autres match dans l’impréparation
Lors du nul 0-0 des Lions le 10 septembre à Kampala face au Zimbabwé, on avait déjà vu à quoi ressemblerait une rencontre disputée sans préparation. Le Cameroun ce jour-là, avait affiché son pire visage de l’ère Marc Brys. L’équipe n’avait pas de repères collectifs sur le terrain, les joueurs étant finalement réduits à juxtaposer leurs qualités individuelles pour ne pas être ridicules face à un adversaire pourtant prenable sur le papier. Aujourd’hui encore, l’on risque vivre un nouvel épisode de ces matchs sans préparation. La situation risque d’ailleurs être encore plus difficile, du fait de nombreux cadres absents. L’équation de Brys sera donc de réussir à faire jouer ensemble des joueurs qui pour la majorité n’ont pas de repères collectifs. La tâche s’annonce ardue, même si impossible n’est pas camerounais.